WORKERS

José Luis VALLE

2013 / Mexique, Allemagne / Comédie / 2h02 / VOST

Avec Jesus Padilla, Susana Salazar, Barbara Perrin Rivemar

 

SYNOPSIS

Rafael est balayeur depuis 30 ans. Au moment de prendre sa retraite, il apprend qu’il ne recevra aucune pension car il est immigrant non déclaré.
Lidia, son ex-épouse, travaille pour une vieille mexicaine

 

LE REALISATEUR

Né au Salvador, le jeune réalisateur José Luis Valle devient citoyen du Mexique, où il étudie la littérature et le cinéma. Récompensé en 2006 pour son court métrage Quimera, sélectionné en 2009 à Locarno pour son long métrage documentaire El milagro del Papa.

 

CRITIQUE

« Workers est une sorte d’Indignez-vous ! distancié et fataliste, sombre et drôle. » Frédéric Strauss, Télérama

 

Prix du Meilleur film au Festival international du cinéma latino-américain de Biarritz

Sélectionné à la Berlinale 2013

 

CinéCentre. LUNDI 11 mars. 20h.

RÊVES D’OR

La Jaula de Oro

Diego QUEMADA-DIEZ

 

2013 / Mexique, Espagne / Drame / 1h50 / VOST

Avec Brandon López, Rodolfo Dominguez, Karen Martinez

 

SYNOPSIS

Trois adolescents originaires du Guatemala tentent le voyage vers les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure. Leur périple nous met face à la réalité brutale et violente que vivent les jeunes migrants.

 

LE REALISATEUR

Diego Quemada-Diez, né en Espagne en 1969, débute au cinéma auprès de Ken Loach, puis d’Oliver Stone et d’Alejandro González Iñárritu. Installé au Mexique et ému par le sort des jeunes candidats à l’exil américain, il recueille 600 témoignages pour écrire Rêves d’Or.

 

CRITIQUE

« Superbement interprété et réalisé, ce premier film assène son réalisme avec la puissance d’un documentaire trempé dans le poison d’une fiction. » Alain Spira, Paris Match

 

Prix Un Certain Talent Un certain regard Cannes 2013

Prix Jean Renoir des lycéens 2014

 

Théâtre de la Vallée, Saint-Rémy-sur-Avre. DIMANCHE 10 Mars. 18h. 

DIEU EST MORT

The Fugitive

John FORD

 

1947 / États-Unis, Mexique / Fable historique / 1h44 / VOST

Avec Henry Fonda, Dolores del Rio, Pedro Armendáriz

 

SYNOPSIS

C’est un roman de Graham Greene adapté par Dudley Nichols, habituel scénariste de John Ford. Dans une république imaginaire d’Amérique Centrale. Le dernier prêtre qui ait échappé aux persécutions anticléricales d’un gouvernement révolutionnaire est traqué par la police. Sa tête est mise à prix, il se cache.

 

LE REALISATEUR

John Ford (1875-1973) est l’un des plus talentueux artisans de l’âge d’or hollywoodien et reste dans l’imaginaire cinéphilique l’auteur de western par excellence. Henry Fonda, qui lui doit ses premiers grands rôles, est un de ses acteurs fétiches.

 

CRITIQUE

« Le Mexique ne fait ici que prêter son décor. Nous sommes quelque part au monde. Quelque part où règnent l’arbitraire et la terreur policière. » Henry Magnan, Le Monde

 

Résidence Bois de l’Épinay, Vernouillet. DIMANCHE 10 mars. 15h.

 

Y TU MAMÁ TAMBIÉN

Et… ta mère aussi

Alfonso CUARÓN

 

2001 / Mexique / Comédie dramatique / 1h46 / VOST

Avec Gael García Bernal, Maribel Verdú, Diego Luna

 

SYNOPSIS

Un road-movie qui raconte les pérégrinations de deux adolescents sur les routes du Mexique. Ivres de sensualité et d’expériences nouvelles, ils embarquent avec eux une femme plus âgée, qu’ils connaissent à peine.

 

LE REALISATEUR

Né en 1961 à Mexico, Cuarón est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur considéré comme l’un des cinéastes mexicains les plus doués de sa génération. Le film catastrophe Gravity confirmera son statut de réalisateur adulé par Hollywood.

 

CRITIQUE

« Sans esbroufe ni superflu, en jouant uniquement sur le naturel et la captation d’une sorte de désir qui ne sait pas où il va, Cuaron parvient à un véritable tour de force. » Vincent Malausa, Les Cahiers du Cinéma

 

Prix du Meilleur scénario Mostra de Venise 2002

 

Lycée Rotrou. SAMEDI 9 mars 2019. 14h.

LOS OLIVADOS

Pitié pour eux
Luis BUÑUEL

1950 / Mexique / Classique / 1h20 / VOST
Avec Stella Inda, Miguel Inclán, Roberto Cobo

SYNOPSIS
Dans une banlieue déshéritée de Mexico, El Jaïbo, échappé d’une maison de correction, retrouve sa bande. Ils agressent un aveugle et dévalisent un cul-de-jatte. Mais El Jaïbo veut avant tout se venger de Julian, qu’il accuse de l’avoir dénoncé.

LE REALISATEUR
Né en 1900 à  Calenda en Espagne, Luis Buñuel est un des réalisateurs espagnols les plus célèbres. Lors de la dictature franquiste, il s’exile au Mexique où il réalise vingt-et-un films entre 1946 et 1965. Il meurt en 1983 à Mexico.

CRITIQUE
« L’œuvre de Buñuel a une odeur de soufre. Le désir des hommes, aussi violent qu’inassouvi, est le centre de tous ses films. » Alain Bergala , Les Cahiers du cinéma

Prix de la mise en scène Festival de Cannes 1951

CinéCentre. VENDREDI 8 mars. 20h.

GUERRERO

Ludovic BONLEUX

 

2017 / Mexique / Documentaire / 1h53 / VOST

Avec Coni, Juan, Mario

 

SYNOPSIS

Dans l’État du Guerrero, au sud du Mexique, quelques mois après la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, trois citoyens, Coni, Juan et Mario se révoltent contre l’injustice, au péril de leur vie.

 

LE REALISATEUR

Ludovic Bonleux a suivi des études d’Histoire, de Photographie et de Cinéma en France, au Mexique et aux États-Unis. Depuis 2002, il a réalisé trois documentaires sur la violence politique dans l’état du Guerrero.

 

CRITIQUE

Ludovic Bonleux nous « fait vivre ce qu’il a ressenti à son arrivée dans le Guerrero : une violence enracinée dans la vie quotidienne. » Marién Kadner López, El País

 

Prix du public du Festival du film documentaire mexicain de Zanate 2017

Sélectionné au Festival international de Santa Barbara 2018

 

 

CinéCentre. SAMEDI 9 mars. 20h.

GÜEROS

Alonso RUIZPALACIOS

 

2014 / Mexique / Drame / 1h46 / VOST

Avec Tenoch Huerta Mejía, Sebastián Aguirre, Ilse Salas

 

SYNOPSIS

Un road-movie dans les rues de Mexico. Ses personnages, quatre étudiants, sont à la recherche d’une légende du rock, Epigmenio Cruz, qui serait en train de mourir dans un hôpital.

 

LE REALISATEUR

L’action de Güeros, premier long métrage d’Alonso Ruizpalacios, se déroule, en 1999, durant une grève étudiante de près de 10 mois, qui a marqué la génération du réalisateur. C’est le deuxième film de Ruizpalacios programmé durant le festival.

 

CRITIQUE

« Le film est une petite production pleine d’ironie, filmée en noir et blanc, rappelant Jim Jarmusch.» Luis Pablo Beauregard, EL País

 

Prix du Meilleur premier film Berlinale 2014

Cinq Ariels 2015

 

 

Lycée Rotrou. JEUDI 7 mars. 19h.

MUSEO

Museum

Alonso RUIZPALACIOS

 

2018 / Mexique / Suspense / 2h08 / VOST

Avec Gael García Bernal, Simon Russell Beale, Leonardo Ortizgris

 

SYNOPSIS

En 1985, une centaine d’objets préhispaniques, en or et jade, d’une valeur inestimable, ont été volés au Musée National d’Anthropologie de Mexico. Ce n’est que trois ans après que les autorités ont retrouvé les coupables. À leur grande surprise, ces hommes n’étaient pas des voleurs professionnels, mais deux copains d’enfance, de moins de 20 ans.

 

LE REALISATEUR

Né à Mexico en 1978, Alonso Ruizpalacios a étudié la réalisation à Mexico, puis a suivi une formation d’acteur à Londres. Il a réalisé plusieurs reportages pour la télévision et mis en scène, au théâtre, de nombreuses adaptations de pièces de Shakespeare, Tchekhov, et Tom Stoppard, entre autres. Il a travaillé également en tant que scénariste pour plusieurs séries de fiction. En 2008, il a écrit et réalisé un court métrage Café  Paraíso, qui lui a valu de nombreux prix.

Museo est son second long métrage.

 

CRITIQUE

« Il y a une touche de magie dans Museo, un émerveillement et une étrangeté qui procurent une vive émotion. » Anthony Oliver Scott, New York Times

 

Ours d’Argent du Meilleur scénario à la Berlinale 2018

 

 

CinéCentre. MERCREDI 6 mars. 20h.

DANImation

Carte blanche à The Animation Workshop « DANimation »

En présence de Denis Chapon 

 

The Animation Workshop est « l’une des plus grandes écoles d’animation au monde » selon Richard Williams, le directeur de l’animation du film Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Elle jouit en effet d’une solide et large réputation, basée sur des enseignements exigeants en animation 2D et 3D permettant à ses étudiants d’embrasser des carrières prestigieuses dans le cinéma, la télévision ou le jeu vidéo.

 

Antenne spécialisée dans l’animation de VIA University College (la plus grande université du Danemark), The Animation Workshop est bien plus qu’une école. L’objectif est de développer le talent et les capacités des étudiants et de leur donner des moyens optimums (moyens techniques, enseignements spécialisés, réseaux profesionnels…).

 

L’invité : 

Denis Chapon est un réalisateur et animateur français. Il est diplômé de l’Ecole Emilie Cohl et de La Poudrière à Valence. Il vit et travaille à Viborg au Danemark où il est professeur pour différents projets de séries pour la télévision et de films expérimentaux pour The Animation Workshop. Il réalise ses premiers films 4L Love et Babette la coquillette dans le cadre de ses études. Abuela Grillo, son troisième film, est le résultat d’une coproduction entre le Danemark et la Bolivie, et est une adaptation d’un mythe ayoreo, peuple amérindien nomade. Cette fable aborde la lutte des peuples contre la marchandisation de l’eau. Pendant 3 ans (2008-2011) il fait 12 dessins d’animation chaque jour (ce qui équivaut à une seconde de film). Tous les dessins sont réalisés avec un stylo non-effaçable au verso de feuilles A4 déjà utilisées. Cela donne un journal animé étonnant et personnel, intitulé Douze dessins par jour.

 

DANimation : les films au programme (durée : 1h25)

Abuela grillo de Denis Chapon (12′)

Untamed de Juliette Viger (7’30)

Tsunami de Sofie N. Kampmark (7′)

Fibers de Nynne Steen Mors (4′)

Tiger de Pernille Kjær (6′)

Plastic de Chintis Lundgren (1’30)

Rob’n’ron de Magnus Igland Møller & Peter Smith (4′)

The Saga of Biorn de Benjamin Kousholt (VO) (7′)

Nachthexen de Julie Baltzer (VOSTA) (8′)

Whale Heart de Robert Allen (7’30)

Cream de Lena Ólafsdóttir (5′)

Less Than Human de Steffen Bang Lindholm (6′) (VO)

Bacchus de Rikke Alma Krogshave Planeta (5′)

Douze dessins par jour de Denis Chapon (4′)

 

Ces courts métrages offrent une palette variée d’univers : ils sont poétiques, déjantés, drôles, musicaux, philosophiques. Leurs techniques variées font appel à des références multiples : manga, aquarelle, marionnettes, dessins d’enfants… On peut y croiser un poisson venu directement du monde de Hayao Miyazaki, des zombies, des cowboys un peu bas du front, un danseur qui évolue avec des masses colorées, une jungle où le tigre rôde, un grillon qui fait pleuvoir etc.

 

L’école accueille en son sein, The Open Workshop, une résidence dédiée au cinéma d’animation (développement et production) que ce soit pour le cinéma, la télévision, le jeu vidéo ou la musique. En 2016, Ciclic et The Animation Workshop entame une collaboration avec l’idée de résidences croisées entre les deux structures permettant à de jeunes réalisateurs de bénéficier d’un soutien financier renforcé, d’infrastructures entièrement dédiées au travail d’expérimentation en animation et de se nourrir de l’expérience d’autres auteurs et réalisateurs venus du monde entier.

 

 

Sous réserve : rencontre avec IKKI films

 

En complément de cette projection, Caroline Cherrier viendra présenter Horacio. Produit par la société Ikki films, installée en région Centre-Val de Loire, ce projet de court métrage sera bientôt en résidence à The Open Workshop à Viborg. 

 

Caroline Cherrier est une jeune réalisatrice issue de l’Ecole des Gobelins où elle a découvert le cinéma d’animation. Avec des camarades, elle crée un collectif qui perdure encore aujourd’hui, actif et content : le Souviens Ten Zan. Elle a réalisé un court-métrage pour la collection « En Sortant de l’Ecole » autour du poète Guillaume Apollinaire, sur le poème Fusée-Signal. Son projet de court métrage,Horacio, raconte l’histoire d’un garçon naïf jugé pour un meurtre sérieux.

 

L’Art de pleurer en chœur

de Peter SHONAU FOG

 

2007 / Danemark / Comédie dramatique / 1h46 / VOST

Avec Jannik Lorenzen, Jesper Asholt, Julie Kolbeck

 

SYNOPSIS

Allan, garçon surdoué de onze ans, tente désespérément de faire marcher sa famille campagnarde et dysfonctionnelle. Son père est hystérique et suicidaire, son frère a quitté le village et sa mère survit à coups de somnifères. Allan commence à nourrir une véritable obsession à l’égard d’une famille rivale…

 

REALISATEUR

Peter Schonau Fog, né en 1971, a étudié le cinéma à Prague puis à Copenhague. L’Art de pleurer en chœur, son premier long métrage, est tout de suite remarqué à l’intérieur comme à l’extérieur du Danemark. Après quelques années à la tête du Danish Film Institute (équivalant danois du CNC), il retourne à la réalisation en 2017 avec le drame You Disappear.

 

CRITIQUE

 « Ce film rafraîchissant et peu conventionnel traite les tabous avec compassion, grâce et intelligence… Un mélange satisfaisant de tragédie et d’humour noir qui réussit un pari risqué. » Jonathan Holland, Variety

Prix du Nordic Council 2007

Robert du meilleur film 2007

Bodil du meilleur film 2007

 

Lycée Rotrou.  Mercredi 18 avril. 19h.